Bien que déjà populaire depuis un bon nombre d’années, le rajeunissement des organes génitaux féminins, et spécifiquement de la vulve, connait une nouvelle croissance. Ce qui inquiète ? L’âge des patientes. En effet, la demande explose chez les jeunes filles de moins de 25 ans…
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La cause ? Les réseaux sociaux, comme nous l’avions déjà évoqué dans un précédent article (« Réseaux sociaux et tyrannie de l’apparence ») ont une part de responsabilité. Surtout lorsque certaines stars de téléréalité et influenceuses telles que Maeva Ghennam vantent les bienfaits d’un lifting de la vulve.
Pourtant, les réseaux sociaux ne sont pas les seuls responsables : les publicités ou même l’industrie de la pornographie prônent un sexe féminin lisse, avec de petites lèvres qui ne dépassent pas. Nous sommes alors très loin de la réalité : la vulve idéale n’existe pas et il y a autant de vulves qu’il y a de femmes !
Résultat ? Cette jeunesse « fragile » veut à tout prix être parfaite. En France, ce sont 4 600 nymphoplasties effectuées en 2016 VS 1 839 en 2010.
Pourtant la demande d’intervention peut parfois être la conséquence d’un réel complexe, voire d’une gêne physique comme le cas d’Amélie : « Chaque fois que je montais à cheval, il fallait que je m’arrête tous les quarts d’heure pour aller aux toilettes et « remettre » correctement mes lèvres. Sans ça, le frottement de la selle associé à celui de mon pantalon était susceptible de m’irriter pendant des heures après ». Or, ces complexes ou douleurs ont de réels impacts notamment sur la vie intime…alors, réel mal-être ou effet de mode ?
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