Longtemps reine de la chirurgie esthétique au niveau mondial, en 2021, l’augmentation mammaire laisse sa place à la liposuccion (elle conserve toutefois la seconde place avec 13.1% des interventions faites en 2021) qui consiste à aspirer la graisse via l’insertion de micro-canules sur la ou les zones du visage et/ou du corps à traiter. Objectif : remodeler sa silhouette. Cette opération esthétique fait d’ailleurs partie de ce qu’on appelle le « body contouring ».
Selon une enquête réalisée par l’ISAPS (International Society of Aesthetic Plastic Surgery) auprès de plus de 1000 chirurgiens, la liposuccion représente 14.8% des opérations de chirurgie esthétiques effectuées en 2021 (plus de 1.9 million d’actes) et est principalement demandée au Mexique, au Brésil et aux Etats-Unis par les 35-50 ans.
En troisième place se trouve la blépharoplastie (chirurgie des paupières) puis la rhinoplastie et enfin l’abdominoplastie. L’augmentation mammaire est de moins en moins plébiscitée, en revanche, le retrait des prothèses mammaires augmente (+22.6% en 2021). La raison ? Les nombreux scandales sanitaires liés aux prothèses.
Côté médecine esthétique, qui représente 17.5 millions d’interventions en 2021, voici le top 3 : les injections de Botox (toxine botulique), les injections d’acide hyaluronique puis les traitements d’épilation définitive. Ces traitements sont très populaires chez les 35-50 ans également.