Le gouvernement a répondu à la question écrite posée, à la demande du SNME, par le député Yannick Favennec à propos du projet de décret relatif aux actes d’épilation à la lumière pulsée et au laser à des non professionnels de santé.
Le gouvernement a donc entériné l’ensemble des dispositions y compris en terme de formation des professionnels concernés (non médecins).
Il s’agissait pour nous de l’ultime possibilité pour faire obstacle à ce décret qui signe la mort de l’épilation pour les médecins esthétiques.
In fine, la France, comme dans la plupart des domaines, a été contrainte par le conseil européen de se plier aux normes en vigueur. Nous pensions, naïvement sans doute, être indépendant de l’UE dans le domaine de la santé publique. Preuve que non, puisque désormais l’épilation laser n’a plus de destination exclusivement médicale (Annexe XVI du règlement de l’UE 2017/745).
A méditer…
Dr François Turmel, Président du Syndicat National de Médecine Esthétique