Le ministère de la santé et de la prévention envisage la publication d’un décret relatif à la délivrance de l’acide hyaluronique injectable. Plus précisément, il s’agit d’encadrer « la délivrance des dispositifs médicaux et des produits à base d’acide hyaluronique injectable, eu égard aux risques sérieux qu’ils présentent pour la santé des personnes ».
Sensibilisé par les problèmes récemment survenus avec des injections illicites d’acide hyaluronique à des fins esthétiques par des non médecins et non chirurgiens-dentistes, et aussi par les signalements répétés des institutions de professionnels médicaux, le ministère a rédigé ce projet de décret.
La pratique illégale des injections d’acide hyaluronique par des non médecins se développe et s’intensifie sur tout le territoire. Il semble qu’un marché informel et lucratif se construise, basé sur les réseaux sociaux, dans lequel des personnes non qualifiées réalisent (entre autres) ces injections illégales d’acide hyaluronique à visée esthétique. Ce marché justifie une réaction des pouvoirs publics.
Le Syndicat National de Médecine Esthétique (SNME) présidé par le Dr François Turmel en soutient la promulgation mais aussi incite les instances officielles à lutter contre le phénomène avec la mise en place de sanctions exemplaires contre les contrevenants.
Il rappelle à la DGS que le même problème se pose pour d’autres actes qu’il estime médicaux comme le microneedling ou l’utilisation de lumières intenses pulsées.
Voici le courrier qu’il adresse à la DGS (Direction Générale de la Santé):