Bouche déformée, problème d’élocution… c’est grâce à l’intervention d’une chirurgienne esthétique auprès de l’Ordre des Médecins, après avoir reçue une patiente victime de complications, que cette jeune femme de 36 ans a pu être interpellée.
Cette secrétaire médicale, qui a reconnu les faits, travaillait dans différentes cliniques parisiennes et était diplômée uniquement d’un CAP Coiffure. Grâce à son travail, elle avait accès aux cliniques et n’hésitait pas à s’y rendre les jours de fermeture pour recevoir ses « patientes ». Le reste du temps, elle exerçait directement dans un appartement consacré à cette activité illégale. Pour se procurer les produits à injecter, elle falsifiait tout simplement les ordonnances.
Ainsi, pendant presque trois ans, elle a procédé à des injections illégales de botox et d’acide hyaluronique et a empoché pas moins de 186 000€. Après enquête, il s’avère qu’environ 500 personnes auraient été victime de ses actes.
Accusée d' »exercice illégal de la médecine » et d' »emploi illicite de médicaments par ordonnance falsifiée », son jugement aura lieu en février 2023 grâce aux plaintes déposées par l’Ordre des Médecins et par la patiente concernée.
Ces pratiques de médecine illégale sont de plus en plus courantes, offrant des prix attractifs mais vous exposant à des risques élevés pour votre santé. En effet, d’après le président du Syndicat national de chirurgie esthétique, depuis janvier 2022, quarante cas graves ont déjà été recensé après des injections faites illégalement.
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