En médecine esthétique, il est courant de traiter les formes liées aux zones graisseuses du corps. Ainsi nombre de soins s’adressent à l’excès de poids, aux formes trop rondes et à la cellulite. Il ne faut cependant pas oublier que la musculature joue un rôle important sur la silhouette.
D’autre part, la conserver fait partie du support médical anti-âge. Garder sa masse musculaire au mieux est bon à plusieurs titres pour la santé, en particulier pour le maintien des niveaux hormonaux.
Au niveau de la silhouette, la musculature influence deux axes majeurs :
– l’attitude posturale : celle-ci se modifie avec l’âge en tendant vers la fameuse « position du skieur » (dos voûté, fléchissement progressif des membres par rétraction…)
– le maintient de volumes « jeunes » : en particulier ceux des muscles ronds modelant certaines zones (épaules, fesses…) qui ont tendance à s’atrophier avec l’âge.
Cette fonte musculaire touche en fait tous les muscles du corps. Elle s’observe chez l’homme plus que chez la femme à partir de l’âge de 25-30 ans et plus encore après 50 ans. C’est un des signes majeurs du vieillissement, visible sur le corps, la posture et la silhouette.
A son début, la perte de musculature est souvent ignorée. Elle passe inaperçue car une partie des fibres musculaires est remplacée progressivement par des adipocytes qui vont maintenir grosso modo le même volume pour ce muscle. Par contre, il deviendra moins performant et perdra en puissance.
En outre, une masse maigre qui décroit aura des conséquences sur la santé :
- dégradation de la circulation sanguine et lymphatique,
- régulation thermique moins efficace dans le corps,
- instabilité de la glycémie et des taux d’insuline,
- moins bon système immunitaire car le corps manque de stock de protéines,
- perte de densité osseuse (moins de muscle = moins de structure osseuse en dessous),
- baisse du métabolisme de base, moins de calories brûlées donc plus de graisses stockées facilement, etc…
En vieillissant, la diminution progressive du nombre de fibres musculaires remplacées progressivement par du tissu adipeux est appelée la sarcopénie. On perdrait ainsi plus de 150 gr de muscle par an après la cinquantaine.
En dehors du très grand âge, ce phénomène n’est ni obligatoire, ni irréversible… et dans tous les cas, il est possible de le limiter fortement.
Les causes de la perte de muscle en vieillissant
Il n’y a pas « une » mais « des » causes à la perte de muscle. Elles apparaissent avec l’avancée dans l’âge mais aussi en cas de mauvaise hygiène de vie.
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Note du comité de lecture