Les hommes sont de plus en plus demandeurs de soins esthétiques. Ils veulent paraître plus jeunes et plus beaux afin de séduire, mais aussi et surtout estomper les signes de fatigue pour paraître plus performants et compétitifs sur le plan professionnel.
Ils savent qu’aujourd’hui, pour améliorer leur vie professionnelle, il est nécessaire de soigner son image. L’engouement de ces messieurs pour la médecine et la chirurgie esthétique confine au phénomène de société.
Lorsque je me suis installée comme médecin esthétique dans les années 80, les hommes ne représentaient qu’à peu près 5 % de ma patientèle, ils sont maintenant près de 20%.
1° Homo ou hétérosexuels, la demande esthétique des hommes s’harmonise
Au début de ma carrière, les hommes se divisaient en deux groupes à peu près égaux en nombre :
d’une part, les homosexuels dont la demande de soins esthétiques se rapprochait de celle de la patientèle féminine (rides, relâchement cutané, teint brouillé), d’autre part, les hétérosexuels, dont la demande était assez stéréotypée : couperose (risque d’association d’idée avec l’alcoolisme), taches pigmentaires, bref une envie d’afficher juste un look sain.
À l’heure actuelle, les hommes représentent environ 20 % de ma patientèle mais la répartition a changé. Je dénombre environ 80% d’hétérosexuels et 20% d’homosexuels. Curieusement, leur démarche n’est plus vraiment différenciée. Tous souhaitent avoir l’air en forme, ils cherchent à estomper les signes de fatigue pour apparaître plus combatifs.
Car l’objectif n’est plus tant la séduction et la vie privée. Ils veulent mettre toutes les chances de leur côté pour mieux surfer sur une vie socioprofessionnelle de plus en plus dure et exigeante.
2° des soins de médecine esthétique qui varient avec l’âge
Une analyse plus approfondie de leurs attentes révèle que les hommes de plus de 50 ans se rapprochent de la patientèle masculine du début de mon activité.
Désireux d’avoir une peau saine, ils me demandent de « nettoyer » leur visage : poils des oreilles, du nez, taches pigmentaires et vaisseaux disgracieux du nez.
A contrario, les hommes de 35 à 50 ans cherchent à gommer tout signe de fatigue (cernes, visage triste, air frais et serein) : ils ne veulent pas avoir l’air de fêtards au travail, ni être trahis par un dîner un peu arrosé qui marquerait leur visage.
En fait, ils cherchent à présenter un visage frais et dispo.
Plus surprenant encore, les hommes jeunes de 20 à 35 ans, qui ne mettaient avant jamais le pied dans un cabinet d’esthétique médical, sont devenus accros à l’esthétique, au point que leurs mères ou leurs compagnes considèrent qu’ils passent autant de temps qu’elles dans la salle de bain.
Lorsqu’ils consultent, ils sont très bien renseignés sur les traitements qui les intéressent comme ceux des cicatrices d’acné au laser fractionné par exemple.
Ils connaissent également fort bien les effets des injections de toxine botulique ou d’acide hyaluronique sur les rides, n’ignorent rien des perspectives offertes par les LED ou les radiofréquences pour entretenir la qualité de la peau, la prise en charge de leur éventuel surpoids.
Ils sont également incollables sur les traitements médicaux capables de retarder la chute de cheveux.
Quant aux adolescents, plus coquets que les jeunes filles, ils ne sortent pas sans sculpter et discipliner leurs mèches et/ou camoufler leurs éventuels boutons. Les imperfections cutanées sont devenues tabou ou presque.
3° Les attentes en médecine esthétique chez les hommes
Notons qu’il est impossible de transposer aux hommes les techniques médicales esthétiques destinées aux femmes.
En effet, il existe entre les deux sexes de nombreuses différences, tant au niveau
- De leur motivation,
- De leurs spécificités tant histologiques que physiologiques
- De leur particularité psychologique.
LA MOTIVATION
La plupart des hommes entament leur chemin vers les soins esthétiques en commençant à faire du sport et en adoptant une bonne hygiène alimentaire1.
Selon R Fried, leur motivation provient d’un mélange de la peur de vieillir, de désir de sexe, argent, puissance et prestige par lesquels ils pensent pouvoir optimiser leur succès2.
En pratique, force est de constater que les hommes veulent effacer les signes de fatigue, dynamiser leur visage, le rendre plus combatif.
Le désir de rajeunir ou de plaire à autrui ne semble pas être leur motivation première. Ils veulent avant tout pouvoir se plaire à eux-mêmes.
Dans la mesure du possible, ils recherchent d’abord des traitements en « one shot » donc non répétitifs. Mais, surtout ils doivent être discrets. En effet, ces messieurs souhaitent être immédiatement présentables et se disent être prêts à tout laisser tomber s’il devait y avoir une ecchymose.
Sur le plan de la douleur :
Les hommes sont connus pour être plus douillets que les femmes, et selon J Kessek, ils ne sont pas aussi tolérants sur l’inconfort et ont moins de volonté pour atteindre leur but. Il affirme aussi que les hommes sont souvent moins satisfaits que les femmes après un acte esthétique.
Dans notre expérience les hommes ont plus souvent peur de la douleur mais semblent avoir le même seuil de douleur que les femmes, en revanche, ils sont plus impressionnés que les femmes par les seringues.
LES DIFFERENCES HISTOLOGIQUES
L’épiderme
Il est de 10% plus épais (4) avec un stratum corneum ayant une fonction barrière moins efficace (les stéroides sexuels ont une action sur la perméabilité (3)). Le film hydrolipidique est plus épais et le ph plus bas (4,5 versus 5,3 pour la femme).
Le ph de la peau (5) est connu pour influencer aussi la fonction de barrière du stratum corneum et la flore vivant sur la peau. Ainsi les hommes possèdent une flore aérobique plus abondante et plus variée que les femmes d’où l’importance de la folliculite de la barbe et de l’acné. (6)
Le Derme
L’épaisseur moyenne chez l’homme est de 2,3 mm versus 1,8 mm pour les femmes. Cette différence est induite par une densité de collagène plus forte du fait de l’imprégnation par la testostérone. La jonction dermo-épidermique s’aplatit moins avec les années (7).
Les Annexes
Les glandes sébacées sont plus nombreuses et plus larges. Les glandes sudoripares plus actives sécrètent une transpiration plus importante, plus acide et plus odorante. Lors d’un exercice physique les hommes transpirent plus rapidement et plus abondamment que les femmes.(8)
La vascularité
La vascularité de la face est plus développée chez les hommes et on peut attribuer ce phénomène à l’importance de la pilosité. De nombreuses études ont montré par doppler que le flux vasculaire plus important chez les hommes serait dû au plus grand nombre de microvaisseaux. D’où le risque de rhinophyma. (7)
LES DIFFERENCES PHYSIOLOGIQUES
LA TESTOSTERONE
La peau et la testostérone :
Les récepteurs cutanés aux androgènes sont fortement liés aux sécrétions eccrines et apocrines, or avec les années la chute de la testostérone induira :
- Moins de séborrhée.
- Un film hydrolipidique plus pauvre.
- Donc une protection plus faible contre les agressions.
Cependant il faut se souvenir que le poids en excès engendre par l’aromatisation de la testostérone une plus grande quantité d’œstrogène et donc une féminisation de la peau. Celle-ci sera plus fine et plus sèche (8).
En moyenne le taux de testostérone chute de 1 to 2% par an après 40 ans (9). Mais les valeurs usuelles sont dans une fourchette tellement large qu’en même temps certains auteurs disent que 80% des hommes de 60 ans ont encore un taux normal de testostérone.(10)
C’est pour cela que l’on imagine que dans le futur on préconisera de faire un test sanguin relativement jeune (aux environ de 35 ans) et on pourra déterminer ainsi le taux physiologique de chaque individu afin de pouvoir éventuellement supplémenter lors de la maturité.
Les indications du traitement substitutif de l’andropause s’évaluent non seulement en fonction d’un bilan biologique mais aussi de symptômes cliniques basés sur le test d’ADAM et d’un examen clinique.
TEST D’ADAMS
- Avez-vous constaté une diminution de votre libido (désir sexuel)?
- Sentez-vous un manque d’énergie ?
- Avez-vous constaté une diminution de force musculaire et/ou d’endurance à l’effort ?
- Avez-vous remarqué une diminution de votre taille ?
- Avez-vous noté une diminution de votre joie de vivre ?
- Vous sentez-vous triste ou grincheux ?
- Vos érections sont-elles moins fortes ?
- Avez-vous remarqué une diminution de vos capacités sportives ?
- Vous sentez-vous somnolent après les repas ?
- Avez-vous remarqué une diminution récente de votre capacité de travail ?
Si vous répondez plus de 3 fois oui à ce test, vous pouvez manquer d’androgène.
Les effets positifs de la supplémentation en testostérone (11) :
- Augmentation de la masse musculaire de 1 à 3 kg (12)
- Chute de la masse grasse de 0% à 2%
- Augmentation de la minéralisation osseuse
- Chute du cholestérol total (13)
- Normalisation de la fonction sexuelle
- Amélioration des fonctions cognitives et des troubles de l’humeur
LES RISQUES DE LA SUPPLÉMENTATION ET LE CANCER DE LA PROSTATE
Aujourd’hui il est établi que de faibles taux de testostérone sont corrélés avec un plus haut risque de cancer de la prostate et qu’a contrario un taux élevé de testostérone diminue le risque de cancer.
C’est pour cela qu’il serait intéressant de connaitre le taux de chaque homme avant l’âge mûr (un peu comme les suivis de thyroïde) et de supplémenter en cas de taux particulièrement bas. Actuellement rien ne permet d’affirmer une augmentation du risque de cancer de la prostate chez les hommes sous traitement substitutif (14).
LA DHEA
La DHEA qui a une action androgène par elle-même est aussi une pro-hormone. Elle va se métaboliser entre autres en Testostérone, Oestradiol, Cortisol et selon le capital enzymatique de l’individu une de ces voies métaboliques sera prépondérante. Nous ne sommes, à l’heure actuelle, pas capable de déterminer la voie métabolique du sujet.
C’est pour cela qu’il faut faire un état des lieux biologiques des différentes hormones à T0 puis après une supplémentation en DHEA refaire un état des lieux biologiques 6 semaines plus tard. On ne poursuivra la supplémentation que lors qu’une augmentation unique de la testostérone. N’oublions pas que la testostérone s’aromatise plus facilement en œstradiol chez les hommes en surpoids car c’est dans la graisse que se situe l’aromatisation.
Je voudrais faire un focus sur le ratio DHEA/Cortisol qui marque la capacité de résistance au stress psychique. Or avec les années nous perdons cette capacité et prenons plus de plein fouet les agressions de la vie. Il se trouve que la DHEA chute aussi avec les années tandis que le cortisol augmente donc le ratio est diminué d’un facteur 10 entre 20 et 50 ans.
La supplémentation par la DHEA va pouvoir prévenir cette moindre résistance au stress handicapante avec l’âge.
Les gestes médico-esthétiques les plus pratiqués chez les hommes
AUX USA
Les chiffres aux États Unis des gestes chez l’homme sont les suivants pour l’année 2010 (par rapport à l’année 2009)
- Laser pour cicatrices d’acné ou une peau plus belle 485 451 +4%
- Toxine Botulique 336 834 +9%
- Épilation laser, 164 536 +4%
- Comblements de rides, 78 472 +10%
- Chirurgie des paupières 31 476 +15%
- Liposuccion 23 899 +7%
- Gynecomastie 18 280 +8%
- Oreilles décollées 11 814 +11%
- Lifting 10 903 +14%
EN FRANCE
J’aimerais donner mon sentiment sur les gestes esthétiques les plus courants en France chez les hommes selon mon expérience car je n’ai trouvé aucune statistique.
Acte n°1 L’épilation laser
Chez les hommes jeunes (moins de 45 ans) les demandes d’épilation au laser les plus fréquentes sont de redessiner la barbe, nettoyer les épaules et le dos. Chez les hommes matures, ils désirent nettoyer les oreilles et le nez.
Acte n°2 Les cernes
La correction des signes de fatigue étant une forte demande : le remplissage des creux avec l’acide hyaluronique, la carboxythérapie pour corriger les cernes bistre ou violets.
Acte n°3 Rehausser les traits
Les volumateurs sont plus appropriés aux hommes que les fillers de comblement simple, ils désirent plus une restructuration que l’atténuation des rides.
Acte n°4 L’injection de botox
Ce geste correspond bien aux protocoles masculins (one-shot sans maintenance répétitive) et la correction d’expression désagréable : marques d’anxiété ou de mécontentement. Les rides ne sont pas leur motivation première.
Soin n°5 la couperose
Celle-ci a une connotation mauvaise pour l’image de marque car elle renvoie à l’alcoolisme, les hommes ne supportent pas de laisser quelques marques vasculaires sur le visage, ils veulent avoir une peau nette.
Particularité des actes esthétiques chez les hommes
Toxine Botulique
Elle nécessite une double dose car la puissance musculaire est nettement différente (glabelle 80 U hommes versus 40 U femme)15.
En outre, la forme des sourcils des hommes est plus rectiligne et plus basse sur l’arcade sourcilière, il faut donc ne pas l’abaisser trop par la relaxation du frontal ni changer sa courbe16. A Carruthers dit même : real men have brow-ptosis ! (les vrais hommes ont des sourcils ptôsés).
La toxine botulique est de moindre nécessité sur le DAO, la bouche étant nettement moins tombante chez l’homme. Le platysma sera traité chez l’homme de plus de 65 ans alors que chez la femme, il est souhaitable de commencer à traiter cette zone vers 55 ans.
En revanche la demande de traitement pour la sudation axillaire est grandissante.
Fillers
Les hommes sont moins soucieux des rides que de l’aspect fatigué du visage donc les volumateurs sont plus adaptés pour créer une vraie charpente afin de rehausser les traits.
La grande demande masculine s’oriente sur les cernes et la vallée des larmes. La teneur en eau et la rétention lymphatique sont moindres chez l’homme donc on peut utiliser un acide hyaluronique relativement plus hydrophile pour ces zones que chez une femme17.
La qualité de la peau
Les hommes demandent de plus en plus une peau nette, saine et un teint frais. Pour cela les plus jeunes sont prêts a avoir des séances récurrentes comme les LED, la radiofréquence, les peelings ce que les plus matures refusent encore.
Mais bien entendu, quelle que soit la génération, les hommes sont prêts à tout pour atténuer leurs cicatrices d’acné
L’épilation laser
La jeune génération demande une peau plus glabre que les hommes plus matures ; les épaules, le dos, la nuque mais aussi les mains, l’abdomen.
Depuis la mode des barbes de 3 jours, les hommes demandent de la redessiner en gommant les poils des pommettes et ceux du cou.
Bien entendu, les plus âgés voudront épiler le nez, les oreilles pour faire place nette. Ceux qui ont subit un lifting désireront nettoyer l’espace prétragien.
Enfin les jeunes ont un véritable engouement depuis ces dernières années pour dessiner leurs sourcils en nettoyant l’espace inter-sourcillier et débroussailler la partie inférieure.
Conclusion
À l’heure où l’espérance de vie s’allonge, où les seniors vivent de plus en plus fréquemment de nouvelles aventures sentimentales, les deux sexes ont tout à gagner à bien s’entretenir. Si les femmes savent d’ores et déjà mieux se prendre en charge, elles bénéficient également de traitements mieux ciblés.
Je pense que c’est là la raison pour laquelle tout le monde s’étonne de voir comment en quelques décennies le sexe féminin a appris à bien vieillir.
Passée la cinquantaine, une femme d’aujourd’hui reste encore séduisante. Et lorsqu’elle vieillit et aborde le quatrième âge, elle est souvent plus alerte, plus vive et plus dynamique que son compagnon.
Je ne compte plus les patientes qui, lorsque leurs conjoints sont à la retraite, se plaignent de vivre au ralenti avec leurs maris qui brident leur enthousiasme. C’est vrai, ces femmes prennent soin de leur peau et de leur corps. Elles ont très fréquemment recours aux traitements hormonaux.
Aux hommes maintenant de franchir cette nouvelle étape. La vie professionnelle, aussi gratifiante soit-elle, n’est pas tout, surtout dans un monde toujours plus exigeant.
Les hommes doivent le comprendre, d’autant que la médecine esthétique et la médecine anti-âge sont là pour les y aider. J’espère aussi qu’elles leur permettront d’accroître leur vitalité, à l’instar de leurs compagnes. En effet, je crois utile de le répéter, les soins que nous leur prodiguons ne se transposent pas sur les hommes. Il nous appartient de les adapter, pour mieux les faire coïncider aux spécificités masculines et fournir à ces messieurs des soins à la hauteur de leurs attentes.
Nous sommes en train de relever ce défi. Et tout laisse à penser que d’ici à quelques années, les hommes, comme les femmes, apprendront à vieillir en beauté, en gardant leur vitalité et leur libido au top.
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