Ces dernières années, plusieurs méthodes cherchent à réduire les zones graisseuses ou cellulitiques localisées par destruction progressive d’une partie des adipocytes (lyse adipocytaire). Parmi celles-ci de nombreux agents physiques ont été proposés tels que les ultrasons, les ondes de radiofréquence, les rayonnements infrarouges, etc…
Plus récemment, l’utilisation des ondes de choc (acoustic waves) a été agréée par la F.D.A. dans le traitement de la cellulite localisée. Ces ondes sont classiquement utilisées depuis de nombreuses années dans la lithotripsie et l’antalgie, entre autres.
Les objectifs de cette étude ont été :
- savoir si ces ondes de choc pouvaient entraîner une véritable lyse cellulaire au sein du tissu graisseux traité
- évaluer les effets éventuels sur les cellules non adipeuses
- apprécier le degré de lyse selon la préparation préalable de la zone de tissu graisseux.
MATÉRIEL ET MÉTHODES
L’étude a été réalisée en centre médical en Espagne, en hiver 2010.
Les techniques employées sont largement connues, décrites et utilisées dans le monde entier.
Sujets
Dans cette étude, nous avons traité deux femmes de 35 et 42 ans et un homme de 51 ans. Les sujets sont caucasiens et ne présentent pas de pathologie apparente du derme et du tissu adipeux. Les sujets n’étaient pas obèses (BMI<30) et présentaient des zones d’hypertrophie graisseuse modérées et localisées.
Ondes de choc et cellulite
Les ondes de choc sont des ondes acoustiques ayant un niveau d’énergie très élevé, délivré en un temps très bref. Générées par un appareil spécifique, elles sont transmises au corps humain par un applicateur métallique en contact avec la peau par l’intermédiaire d’un gel neutre.
Ces dernières années, elles ont été appliquées, à des fins esthétiques, au traitement des vergetures, cicatrices et en particulier de la cellulite. Par ailleurs, l’agrément FDA a été donné, aux Etats-Unis, dans cette dernière indication. On emploie ici un certain type d’ondes : les ondes de choc radiales.
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Note du comité de lecture