Se débarrasser des poils de façon définitive ? C’est le rêve de bon nombre de patientes (et patients !). Voici un point sur l’épilation électrique définitive par électrolyse, une technique très utile en complément du laser d’épilation.
L’évolution de la technique en plus de 145 ans
- 1875 : le Dr Charles Michel, ophtalmologue américain de Saint-Louis est le premier à utiliser les courants électriques et l’électrolyse pour l’élimination de cils recourbés rayant la cornée (source de kératite). La technique était efficace mais très lente puisqu’il fallait 20 secondes parfois pour éliminer le poil.
- 1890 : le Dr Jacques d’Arsonval, un Français, découvre que les courants de haute-fréquence et la chaleur qu’ils produisent peuvent détruire le poil.
- 1915 : le Pr Kree, un Américain, invente une méthode d’électrolyse à aiguilles multiples.
- 1923 : le Dr Bordier, un Français, développe la première aiguille isolée en acier trempé, de 0.2 mm et gainée sur toute sa longueur sauf la pointe.
- 1948 : Henri de Saint Pierre (canadien), à San Francisco, associé à Arthur Hinkel, (ingénieur d’origine allemande), invente un procédé alliant les deux courants galvaniques et de haute fréquence, dans un même appareil : l’électroblend. La technique du blend (ou mélange) est née.
- 1963 : les appareils d’épilation électrique sont équipés de microprocesseurs qui modulent le courant électrique en intensité et en durée : systèmes vectoriels Alphonse Ghedin (Franco-canadien) en est le concepteur.
Un complément indispensable aux traitements IPL et laser
L’épilation électrique définitive détruit un poil en phase anagène, quelle que soit sa pigmentation.
Elle permet de :
- Traiter des poils et zones inaccessibles au laser et IPL : poils roux, blancs, gris ou trop fins et les poils sur tatouages…
- Traiter des patients réticents, contre-indiqués (par exemple sous traitement médicamenteux), non-répondeurs aux traitements LASER et IPL ou les zones hormono-dépendantes.
- Traiter toutes les régions du corps, toutes les couleurs de peaux et de poils, toutes les grosseurs et formes de poils, les hommes, les femmes et les transgenres…
- Finaliser les traitements LASER et IPL (retouches)
- Corriger les hyperpilosités paradoxales
- Minimiser les contre-indications et précautions après traitement (délai pour s’exposer au soleil minimisé).
Les indications de l’électrolyse épilatoire
- Épilation des poils de toutes les parties du corps et du visage : quelles que soient l’épaisseur, la forme, la couleur du poil ou la couleur de peau.
- Épilation définitive alternative aux LASER et IPL : par exemple les sujets non répondeurs au LASER / IPL, la repousse paradoxale, la phobie du LASER / IPL, les fins de traitements LASER et IPL.
Il existe la possibilité de réaliser un traitement 1 semaine après l’exposition au soleil et de retourner s’exposer 1 semaine après le traitement (sous réserve du phototype de peau / au cas par cas).
La demande de soins
Chez les femmes
C’est surtout le visage : menton, joues, favoris, cou, ligne mandibulaire, sourcils, lèvre supérieure, poils blancs…
Chez les hommes
Il s’agit des oreilles, pommettes, dessin de la barbe, « monosourcil », poils blancs…
La demande peut être hétérogène et subjective : gros poils du menton très affectants, un duvet extrêmement fin, des poils blancs ou très clairs. Il est essentiel de demander systématiquement quel est l’objectif du patient car on peut être surpris. Par exemple, des poils noirs au milieu d’une forêt de poils blonds et épais, ou des poils situés à un endroit uniquement (la zone phobique).
Réalisation de l’acte
L’électrolyse consiste à insérer une fine électrode en forme d’aiguille à usage unique dans l’invagination du follicule pileux, pour « cathétériser » le canal pilo-sébacé sans transpercer les gaines folliculaires (donc sans saignement), sans douleur et avec précision.
Le poil est utilisé comme guide, il faut donc que la tige soit apparente (ne surtout pas raser avant une séance d’épilation électrique). Une fois traité, il est retiré à l’aide d’une pince sans résistance. Cette technique est la mieux adaptée pour le traitement de petites surfaces ou retouches sur grandes surfaces, car les poils sont traités un à un.
L’objectif à atteindre est de provoquer, grâce à des modulations de courant « vectoriel » à fréquence basse (dans la famille de la Haute Fréquence), une coagulation sélective du follicule pileux sans léser les tissus environnants.
Grâce à cette technique, les cellules souches du bulge et de la papille dermique, responsables de la repousse des poils, sont détruites.
Les différentes techniques d’épilation électrique
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Courant de haute-fréquence (thermolyse-électrocoagulation)
Le courant H.F. est émis sur la partie non-isolée du filament qui est en contact avec le follicule, avec une concentration de l’énergie sur la pointe. On observe une constante attraction et répulsion des électrons formant la structure atomique des molécules d’eau dans les tissus, et une coagulation par effet de chaleur des albumines du tissu folliculaire. Elles se dessèchent et sont donc détruites.
- Actions des ondes hertziennes sur les poils : dessicative et destructive contrôlée sur les cellules et tissus responsables de la pousse du poil par création de chaleur au sein même des tissus.
- La durée du passage du courant : la zone de chaleur se concentre d’abord sur la pointe du filament pour s’étendre graduellement vers la surface.
- La profondeur d’insertion : plus l’insertion est superficielle et plus la zone de chaleur est intense.
- L’intensité du courant : elle doit être suffisante pour permettre une concentration de chaleur dans la région de la pointe du filament.
- Le calibre du filament : à adapter suivant la grosseur du poil, un filament gros ayant plus de surface de contact qu’un filament fin.
- L’hydratation des tissus : elle facilite l’action du courant.
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Courant galvanique (électrolyse)
Les électrons se déplacent du pôle négatif (-) au pôle positif (+). Le pôle négatif doit son appellation au fait qu’il a un excès d’électrons (-) et le pôle positif un manque d’électrons (-). Tous les électrons sont de charge négative.
Le courant galvanique dissocie les éléments de l’électrolyte : chlorure de sodium (le sel dans les tissus) en hydroxyde de sodium (Soude) et en hydrogène et gaz chlorine. Cette soude (polarité +) est attirée par le filament (polarité – ) et elle détruit les tissus adjacents.
Le courant galvanique seul (électrolyse) n’est plus utilisé actuellement dans les centres d’électrolyse (temps de passage du courant beaucoup trop long : jusqu’à 20 sec. pour un poil moyen). Ce courant ne produit pas de chaleur.
Le follicule sert de récipient, le filament devient l’électrode négative et le liquide interstitiel joue le rôle de solution salée ou d’électrolyte. Le sodium (Na) contenu est attiré vers la surface de la peau par l’électrode (le filament), et se combine aux acides gras du follicule pour former de la soude caustique.
La soude caustique demeurant dans le follicule pileux quelques secondes, se propage le long du filament et détruit les cellules germinatives du poil et du bulge.
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Les courants combinés (technique Blend)
Le courant galvanique associé à la Haute Fréquence engendre des réactions complémentaires pour une plus grande efficacité et rapidité, pour chaque insertion. La production de soude caustique se fera plus rapidement et plus efficacement grâce à la H.F, et cette dernière réchauffe la soude en élevant la température à l’intérieur des tissus sans les coaguler (intensité faible). Aussi, elle crée une turbulence pour augmenter la diffusion de la soude dans les tissus et autour du filament.
Le Blend a surtout son utilité sur les gros et très gros poils, les follicules courbés ou déformés, les repousses persistantes et les poils blancs.
Les électrodes (filaments) d’électrolyse
Il existe des électrodes (aiguilles ou filaments) de diamètre (calibre) et de longueur (1 à 4) différents :
- Isolées (Li) : pour la technique de thermolyse. L’énergie est concentrée à la pointe du filament ce qui permet une diminution des paramètres (intensité et temps). Ceci améliore le confort du patient, et permet d’éviter les réactions cutanées telles que les rougeurs, des croûtelles ainsi que les risques d’hyperpigmentation.
- Non isolées (L) : utilisées pour la technique « Courants Combinés (Blend) ».
Leur forme et leur dimension vont influer sur la précision d’insertion et la diffusion du courant dans les tissus. On choisit une électrode en fonction du diamètre du poil à éradiquer.
Considérations sur le cycle pilaire
Le follicule pileux a une activité intermittente. Il fabrique une masse de kératine en quelques mois ou années, l’élimine puis la renouvelle au bout d’un certain temps. On parle de cycle pilaire qui comprend 3 phases : la phase anagène, la phase catagène et la phase télogène.
La pilosité du corps se renouvelle donc par cycle non synchronisé. En effet, chaque poil et chaque cheveu tombe puis repousse régulièrement, les poils vieux en phase télogène sont remplacés par des poils jeunes en phase anagène. Il existe donc plusieurs générations successives de poils.
Sur une même partie du corps plusieurs cycles pilaires coexistent. On dit que nos poils poussent en mosaïque. C’est pour cela que plusieurs séances sont indispensables pour traiter une même zone, à intervalle régulier.
Les durées du cycle pilaire complet peuvent varier de 6 mois (pour la lèvre supérieure) à 6 ans (pour les cheveux).
L’épilation électrique d’une zone entière peut prendre alors jusqu’à 2 ans selon :
- l’âge du patient (25 ans // 65 ans),
- les types d’épilations antérieures (IPL/LASER),
- le cycle pilaire,
- l’espacement entre les séances (périodicité des rendez-vous),
- la durée des séances (capacité à tolérer / sensibilité), et donc le nombre de poils épilés par séance.
1 année de TRAITEMENT = 1 année d’ENTRETIEN (pour des poils vierges)
Les différents types de poils
Les poils terminaux
Ils sont enracinés en profondeur, de différentes formes et grosseurs, longs, pigmentés ou blancs.
- Non hormono-dépendants : les cheveux, cils, sourcils,
- ou hormono-dépendants à caractère sexuel secondaire : poils ambo-sexuels pubiens, axillaires, dans le dos…
Les poils intermédiaires
Il s’agit de poils se situant entre les poils terminaux et le duvet, c’est à dire la majorité, et non hormono-dépendants : membres.
Le duvet
Doux, léger et incolore (sans pigment), il recouvre toute la surface du corps à l’exception des paumes des mains et de la plante des pieds. Il peut se transformer en poils terminaux sous l’effet d’un traitement inapproprié ou par variation hormonale.
Les cas cliniques
Hypertrichose
C’est le développement, chez l’homme ou la femme, d’une pilosité de poils terminaux, de façon diffuse ou dans des aires circonscrites particulières (hypertrichose lanugineuse congénitale et hypertrichose acquise).
Hirsutisme
Il s’agit du développement, chez la femme, de poils terminaux dans des aires où la pilosité est caractéristique au sexe masculin. (hyper-production d’androgènes).
Facteurs influençant la croissance des poils
- Facteurs génétiques, hérédité, âge,
- Facteurs nutritionnels : zinc – cuivre – acides aminés soufrés – vitamines,
- Facteurs saisonniers : vascularisation du follicule,
- Grossesse et post-partum,
- Le système endocrinien,
- Le système nerveux, stress (adrénaline),
- Les agressions mécaniques.
Les repousses après épilation
Le taux de repousse
Il varie d’un patient à l’autre. Il peut atteindre jusqu’à 30 % du nombre de poils épilés avec le courant de haute fréquence (thermolyse) et 20 % avec la technique des courants combinés (« Blend »).
Des nouveaux poils sont en formation en permanence, plus ou moins rapidement, ce qui laisse croire que l’épilation n’est pas définitive. Il faut épiler la repousse de façon habituelle, et prévoir, à périodes plus ou moins rapprochées, des séances d’entretien. Surtout, il faut faire comprendre au patient que certains poils ne sont pas accessibles à l’instant donné.
Causes des repousses
Voici les facteurs qui influencent la repousse :
- Dûs à l’opérateur : une application fautive de la technique comme une mauvaise insertion qui ne suit pas l’angle d’inclinaison du follicule, une profondeur d’insertion insuffisante ou trop importante ou une mauvaise orientation.
- Dûs aux réglages de l’appareil : intensité trop faible du courant ou temps de passage trop court du courant.
- Dûs au traitement lui-même : poils déformés et difficiles à détruire à cause d’épilations préalables par des moyens temporaires, poils qui n’ont pas été épilés à la phase anagène ou dépôt important dans le follicule.
Apparait comme une repousse :
- les poils qui n’étaient pas parvenus à maturité au moment de l’épilation et qui, par conséquent, n’ont pas été épilés,
- le duvet qui se transforme en poil terminal sous diverses influences (hormonales, médicamenteuses…),
- les poils déformés et difficiles à détruire,
- l’absence de destruction ou la destruction partielle de la zone germinative du poil : repousse atrophiée, poil plus fin, plus faible ou dépigmenté.
Les facteurs influençant les résultats sont le type de pilosité, le calibre des poils, la périodicité des séances, la tolérance du patient, les épilations intempestives durant le traitement, les traitements médicamenteux et le budget alloué au traitement.
Fréquence de traitements
1/ Le traitement d’attaque
On traite tous les poils une première fois.
- Durée de l’étape : de 1 à 2 mois
- Durée du RDV : de 20 min à 2 heures
- Fréquence : 1 fois par semaine ou plus selon pilosité
- Temps total cumulé du traitement d’attaque : de 1h à 8h
2/ Le traitement de fond
On traite la repousse.
Etape 1 :
- Durée de l’étape : de 1 à 2 mois
- Durée du RDV : de 15 min à 1 heure 30
- Fréquence : 1 fois toutes les 2 semaines environ (sauf pour cuisses et ½ jambes : toutes les semaines) jusqu’à diminution de la pilosité
Etape 2 :
- Durée de l’étape : 4 à 6 mois
- Durée du RDV : de 10 min à 1 heure 30
- Fréquence : 1 fois toutes les 3 semaines environ (sauf pour cuisses et ½ jambes : toutes les semaines)
3/ Entretien
- Durée de l’étape : de 4 à 6 mois
- Durée du RDV : de 10 min à 45 min
- Fréquence : 1 fois toutes les 4 à 6 semaines environ
La réalisation incomplète du protocole de traitement ne permettra pas d’obtenir les meilleurs résultats. Durée complète des traitements : entre 1 à 2 ans (valeur indicative).
Contre-indications & précautions
Contre-indications
- Enfant et adolescent non pubère
- Grossesse en cours
- Fièvre le jour de la séance
- Prises médicamenteuses
- Traitements immunosuppresseurs
- Traitement par corticoïdes au long cours avec troubles trophiques secondaires
- Traitement de l’acné (attendre 6 mois après le traitement)
- Traitement par anticoagulants…
Précautions
- Fragilité vasculaire
- Pathologie infectieuse chronique (VIH, hépatites, tuberculose)
- Antécédents cutanés
- Infection cutanée dans la zone à traiter (herpès, acné, folliculite)
- Lésion cutanée active (eczéma, dermatite, psoriasis) dans la zone à traiter
- Plaie ou brûlure dans la zone à traiter
- Cancer cutané récent ou actuel
- Antécédent de cicatrices chéloïdes ou hypertrophiques…
Effets secondaires possibles
- Réaction cutanée post-traitement : présence d’une rougeur sur la région traitée, léger œdème des tissus, sensation de chaleur et/ou de léger picotement selon la région traitée. Ces effets sont transitoires et disparaissent dans les heures qui suivent.
A surveiller après un traitement : l’apparition de petits boutons ou de pustules selon la région traitée et des rougeurs qui persistent.
- Réaction cutanée à surveiller le jour du traitement: blanchiment de la peau autour du filament, formation de vésicules ou papules ou une agglutination de dépôts au niveau du filament, hyper (coloration brunâtre) ou hypo pigmentations (disparaissent rapidement), douleurs, gonflement exagéré des tissus (œdèmes-rougeurs), saignement (insertion fautive du filament).
Pour les douleurs : appliquer une crème anesthésiante au préalable (ou anesthésie par le froid).
Pour le gonflement exagéré des tissus : application d’une crème apaisante ou cicatrisante.
- Réaction cutanée à surveiller quelques jours après le traitement: croûtes / croûtelles sur la région traitée, folliculite (possibilité d’appliquer de la cortisone sur prescription médicale), diminution de l’épaisseur de la peau, apparition de cavités et de cicatrices. Il ne faut surtout pas gratter les croûtes qui peuvent laisser des cicatrices (il existe des crèmes cicatrisantes).
En conclusion
L’épilation électrique est incontournable dans la prise en charge des patients désirant une épilation, lors de présence de poils ne répondant pas (blanc, roux, trop blond) ou plus au laser (fin de soin et donc transformation des poils terminaux en poils intermédiaires). C’est aussi le cas lorsque les poils sont sur des zones de risque trop important de repousse paradoxale, ou bien déjà transformés en repousse paradoxale.
La demande actuelle est immense et les cabinets spécialisés sont débordés et refusent les nouveaux rendez-vous. Ainsi de nombreux patients sont en déshérence, quelle que soit la région.
18 commentaires
Bonjour, j’ai pratiqué l’électrolyse sur le duvet et j’ai actuellement énormément de taches qui ne partent plus depuis plus d’1 mois malgré l’application de la crème Cicaplast 2 fois par jour + une protection solaire SPF50+. Je ne comprends pas pourquoi et je ne sais pas quoi faire car il n’y a aucune amélioration. Savez-vous quelle crème puis je utiliser ou quel traitement pour m’en débarrasser svp ?
curieux car lors que les aiguilles sont isolées cela ne devrait pas arriver. Appliquez la crèe de chez Eucerin au thiamidol : correction pigment 2X/ jour cela devrait partir mais en plusieurs semaines
Bonjour Dr,
Vous conseillez quelle machine pour l’électrolyse?
Merci
pour ma part je suis ravie avec l’EVOLUTION 7
Bonjour,
Auriez vous un centre où l’on peut pratiquer l’électrolyse sur Avignon et les alentours ?
Merci
Demandez directement sur la page prévue à cet effet sur http://www.afme.org
bonjour,
l’electrolyse ma laissé des cicatrices, des taches pigmentaires, et parfois meme des pores élargis, quelles cremes sont les meilleures en post traitement pour que les inflammations et boutons guerissent mieux?
c’est bien dommage pour vous car normalement avec les techniques actuelles d’électrolyse il n’y a aucune marque ni inflammation et je en comprends pas qu’il y ait des boutons comme vous le dites.
appliquez alors les crèmes post acné pour diminuer les marques: erythème et pigmentation . demandez à votre pharmacien , il y a des cosmétiques spécialisés sur ce sujet.
bonjour ,
est qu’une infirmière peut pratiquer l’electrolyse , dans un centre de médecine esthétique par exemple? sous contrôle médical ?
une infirmière formée peut parfaitement effectuer l’electrolyse dans un centre de médecine esthétique surtout si l’acte a été validé par le médecin.
Bonjour, est-ce que l’électrolyse peut aggraver de l’acné (acné legère dejà presente) mais depuis une séance douloureuses j’ai des pustules sur le zone traitée que je n’avais pas avant.
Merci de votre retour
Non, cela n’a pas été décrit et je ne vois pas par quel biais. L’épilation électrique traite le canal pilaire pas les zones adjacentes .
Bonjour,
Est ce que l’électrolyse peut causer une destruction des tissus et un vieillissement prématuré de la peau du visage. Notamment sur pls années (3/4 ans par ex) . Et est ce que 3 semaines d’intervalle permettent à la peau de cicatriser?
Cordialement.
alors l’électrolyse n’intervient pas sur la peau puisque l’on rentre dans le canal pilaire.
donc aucune action ni vieillissante ni rajeunissante si les électrodes sont bien isolées.
Bonjour, l’épilation par électrolyse est-elle autorisée par les esthéticiennes ?
non car la loi dit que les estheticiennes ne peuvent épiler qu’à la pince ou à la cire.
cela va sans doute évoluer mais actuellement le cadre légal est celui ci
bonjour,
ets ce que le cadre a évolué en 2024? les esthéticiennes peuvent exercer l’épilation électrolyse?
officiellement non mais comme le decret est sous le coude de la signature (depuis au moins 2 ans) les instances juridiques ne bougeront pas