Le rajeunissement périorbitaire constitue une étape majeure dans la prise en charge esthétique globale du visage.
Le vieillissement du regard est représenté par un élargissement de la région périorbitaire. En effet, on remarque une élévation des sourcils, le muscle frontal cherchant à élever les paupières supérieures devenues lourdes, et un allongement des paupières inférieures, par glissement de la mesoface, et en particulier, de la graisse malaire.
Partant de ce constat, il est donc facile de comprendre que l’objectif de la prise en charge esthétique du regard revient à chercher à le « raccourcir », en repositionnant le sourcil, en haut, et la pommette, en bas, tentant ainsi d’effacer le sillon palpébro-malaire.
Revue de la littérature
Goldberg, et al, ont examiné 114 patients consécutifs consultant pour un prise en charge esthétique de leurs paupières inférieures. Ils ont retrouvé la présence d’œdèmes malaires dans 32% des cas, et de festons dans 13%. Ces aspects restent donc suffisamment fréquents pour qu’une étude plus approfondie soit réalisée, afin d’apporter, ainsi, des solutions thérapeutiques plus systématisées.
Le premier défi est d’harmoniser la terminologie. En effet, de façon extrêmement désordonnée, on peut retrouver dans la littérature des termes allant de l’œdème malaire, à la poche malaire, pour finir, aux festons malaires. Nous rappelons les définitions suivantes :
Œdème malaire
Lymphœdème développé au-dessus de l’éminence malaire, au-dessous du rebord inférieur de l’orbite. L’œdème malaire est souvent fluctuant, et peut être aggravé par certains aliments (sel, sucre, alcool…), par certaines intoxications (tabac), ou encore par certains médicaments à effet myorelaxant (benzodiazépines, entre autres). L’œdème malaire est spontanément résolutif, mais de rémanence fréquente à chaque « exposition » à ces facteurs déclenchants.
En cas de persistance chronique, nous parlerons de poches malaires : il s’agit alors d’un gonflement chronique des tissus mous situés au-dessus de l’éminence malaire, entre le rebord inférieur de l’orbite et la mésoface. La différence entre l’œdème malaire et les poches malaires peut être subtile.
Les festons malaires
Il s’agit de grands relâchements cutanéo-orbiculaires de la région malaire, en forme de « hamacs », suspendus en regard de l’arcus marginalis, entre la région canthale latérale et la région canthale médiale. Ils sont de nature œdémateuse. Le plus souvent bilatéraux, mais très souvent asymétriques.
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Note du comité de lecture