Le vieillissement est un processus physiologique qui se caractérise par un déclin fonctionnel. Au-delà des dysfonctionnements des systèmes organiques, il existe un impact psychosocial indéniable avec une altération de la perception corporelle. Il semble donc fondamental de comprendre les mécanismes mis en jeu lors du vieillissement physiologique, d’évaluer l’importance des facteurs extérieurs et de trouver des molécules permettant la prévention ou la correction des effets délétères de ce phénomène.
Comme tous les organes du corps humain, la peau vieillit. Les modifications concernent en premier lieu la matrice extracellulaire, notamment la dégradation des molécules de collagène et d’élastine. Les conséquences en sont des altérations des propriétés mécaniques de la peau, l’augmentation du nombre et de la profondeur des rides, une modification de l’absorption cutanée des molécules actives et un état de déshydratation plus ou moins important.
Le vieillissement cutané est alors la résultante du vieillissement intrinsèque ou chronologique et du vieillissement extrinsèque ou environnemental dont le principal facteur est l’exposition solaire. Au niveau tissulaire nous pouvons constater les éléments suivants :
- Une diminution du taux de renouvellement de l’épiderme
- Une réduction de l’épaisseur de l’épiderme avec une disparition des papilles dermiques
- Une réduction du nombre des mélanocytes de l’épiderme à l’origine d’une bonne protection vis-à-vis du rayonnement U.V.
Nous nous proposons de faire un point sur les différentes molécules actives en fonction de mécanismes d’action connus.
Antioxydants et antiradicalaires
La formation de composés chimiques particuliers que l’on désigne sous le terme de radicaux libres, est un phénomène physiologique ayant lieu au cours du métabolisme de l’oxygène chez les êtres vivants. Un radical libre est une espèce chimique qui possède un électron célibataire libre sur sa couche périphérique. Certains radicaux libres se forment à partir de l’atome d’oxygène. Ces radicaux libres oxygénés ou espèces radicalaires oxygénées (ERO), peuvent avoir des structures variables. Ces molécules sont des médiateurs cellulaires qui participent aux fonctions immunitaires, de phagocytose, lors des mécanismes de l’inflammation et participent aux voies de la transduction du signal de différentes hormones et facteurs de croissance.
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