La cellulite représente une des demandes les plus importantes de traitement en médecine esthétique. Ce besoin de transformation du corps, dans un souci de « normalité » nous ramène dans un domaine médical plus étendu, celui du bien-être moral et social, définition de la santé par l’OMS. En tant qu’acteur de la santé, il nous appartient de proposer une réponse fiable, de qualité et de parfaite écoute, sans oublier le maître mot : sécurité.
Les moyens mis à la disposition du corps médical contre la cellulite s’enrichissent régulièrement de nouveaux procédés thérapeutiques qu’il nous appartient (et à nous seuls) de valider.
Cette validation passe par des études scientifiques de bon niveau. La demande de traitement dans le microcosme de l’esthétique privilégie aujourd’hui les traitements les moins agressifs, les moins traumatisants, avec le moins d’éviction sociale possible.
Dans cet esprit, il nous a paru intéressant d’observer l’action des IRFA dans le traitement de la cellulite.
Les IRFA, infrarouges courts, ont des implications thérapeutiques dans de nombreux domaines médicaux. Leurs potentiels thérapeutiques intéressent fortement l’ensemble de la communauté scientifique.
LES IRFA
Physique
Les infrarouges (IR) ont été découverts par l’astronome Wilhelm Herschel en 1801 : il s’agit d’un rayonnement invisible et chaud, situé au bout de la bande du rouge visible (figure 1) du spectre de la lumière.
Figure 1 : le spectre des ondes électromagnétiques.Le rayonnement Infrarouge se divise en trois bandes de longueurs d’onde :
- Infrarouge A (IR-A) : de 760 à 1400 nanomètres
- Infrarouge B (IR-B) : de 1400 à 3000 nanomètres.
- Infrarouge C (IR-C) : de 3000 nm à 1 mm.
Seul les IR-A traversent le derme et atteignent les couches plus profondes. Ils ont une action protectrice pour les cellules. Les IR-B et IR-C sont absorbés principalement par les couches superficielles du derme entraînant ainsi leur échauffement.
Ceci explique qu’avec un émetteur infrarouge conventionnel qui émet des rayons IR-B et IR-C on obtienne rapidement en physiothérapie une « surchauffe cutanée » du fait d’une chaleur excessive délivrée.
D’où l’intérêt en thérapeutique de filtrer ces IR et de ne sélectionner que les longueurs d’onde utiles et non nocives, essentiellement les IR-A, pour éliminer l’effet de chaleur excessive délivrée et donc le risque de brûlure.
Les IRFA sont une forme spéciale d’infrarouges dont la longueur d’ondes varie de 780 à 1400 nm. Techniquement, les IRFA sont produits dans un radiateur spécifique (fig.2 )Figure 2 : appareil HYDROSUN produisant les IRFA
Mécanisme d’action des IRFA
Les IRFA agissent par le biais de 2 mécanismes : thermiques et non thermiques.
- Effets thermiques, en relation avec un transfert de chaleur vers les tissus : Augmentation de la température tissulaire, de la pression partielle tissulaire en oxygène, de la pression de perfusion. Diminution de la douleur et de l’inflammation. Les IRFA ont également un effet immunostimulant.
- Les effets non thermiques (1) sont basés sur l’effet de la radiation électromagnétique (780 à 1400 nm) sur les cellules : stimulation des cytochromes oxydases, croissance des neurones, stimulation de la cicatrisation des plaies et ulcères de jambe, protection cellulaire.
La thermothérapie par ondes filtrées est utilisée dans différents domaines : ceux de la recherche et de diverses spécialités médicales.
Les médecins allemands ont utilisé et développé indépendamment une forme de thérapie d’infrarouge pour tout le corps depuis plus de 80 ans. Des chercheurs chinois et japonais depuis plus de 25 ans ont rapporté plusieurs découvertes provocatrices après avoir complété des recherches poussées sur les traitements à l’infrarouge. Au Japon, il existe une société d’infrarouges composée de médecins et physiothérapeutes impliqués dans la recherche sur l’infrarouge.
La NASA a ouvert la voie à la recherche moderne sur l’usage de l’infrarouge.
Indications médicales
- Phlébologie : ulcères aigues et chroniques – lymphoedèmes (2, 3, 4, 5)
- Dermatologie : Rôle protecteur sur les fibroblastes (protection des dermofibroblastes (5) lors d’une irradiation conjointe par ultraviolets (INSERM U 132 1998)) – Cicatrisation cutanée : la cicatrisation cutanée par induction de la synthèse de ferritine ; (CH 1011 Lausanne 2000) la cicatrisation des ulcères cutanés). Proposée dans le traitement des verrues, de l’acné, herpès, sclérodermie.
- Physiothérapie : orthopédie, médecine du sport, rééducation fonctionnelle
- Par son action au niveau musculaire(6), sur le tissu conjonctif et son action antalgique.
- Néonatologie et Oncologie ( 5 ).
PETITE MISE AU POINT SUR LA CELLULITE
Circulation et cellulite
Il n’est pas dans mon propos de disserter sur la physiopathologie de la cellulite qui est faite de notions scientifiquement prouvées, de notions hypothétiques et d’un certain nombre de zones d’ombre. Mais il me paraît important de revenir sur certains points qui peuvent nous aider à l’élaboration de notre stratégie thérapeutique.
On connaît le rôle joué par la microcirculation et les lymphangions lymphatiques dans l’harmonie du tissu adipeux. Lorsque celui-ci s’hypertrophie cet équilibre se rompt avec des conséquences locales délétères. En effet, dans les cloisons conjonctives interlobulaires cheminent veinules, artérioles et lymphatiques. Les capillaires se distribuent dans les lobules. Les dimensions de chacun des protagonistes est un élément important.
- Artérioles : calibre de 10-50 µm
- Capillaires : calibre de 6-10 µm
- Veinules : calibre de 10-50 µm
- Petits Lymphatiques : calibre de 10-50 µm
Il est intéressant que comparer le diamètre de ses structures avec celui de l’adipocyte (fig.3).
Un adipocyte fait 150 µm de diamètre. Il fait figure de monstre dans l’univers du tissu adipeux puisqu’il fait plus de 15 fois la taille d’un capillaire. On comprend aisément qu’en cas de lipogenèse importante, il devienne un véritable fléau pour la microcirculation, se traduisant par une ischémie locale. Cette souffrance tissulaire explique la fibrose (réaction de défense) fréquemment retrouvée dans les tissus adipeux. Elle nous confirme le rôle du déséquilibre circulatoire dans l’apparition de la cellulite ; même si d’autres éléments ont une responsabilité dans la genèse de cette adipose.
Classifications cliniques
Il est important que les aspects, voir les formes cliniques de la cellulite soient reconnus selon un langage universel commun, permettant de standardiser la description de la cellulite. Différents auteurs s’y sont attelés avec des fortunes diverses. On retiendra surtout celles de Binazzi, Curri, Curri et Merlen (7, 8). Elles sont basées sur des renseignements thermographiques et anatomopathologiques. Merlen en 1979 a tenté une extrapolation clinique de ces résultats en reconnaissant 3 stades cliniques : fibreux, adipeux et aqueux.
Cette classification clinique (9), à défaut d’être parfaite a le mérite de nous permettre de faciliter le dialogue et la communication médicale mais c’est un premier pas.
Il paraît souhaitable d’ajouter à ces 3 stades un 4° stade : la cellulite atone, avec peau relâchée, fréquente chez les femmes post-ménopausées et qui se plaignent de cette infiltration cellulitique au niveau des bras et des cuisses médiales principalement.
Il paraît souhaitable de rechercher par d’autres moyens d’investigations (échographie haute résolution, photophlétysmographie….) une relation entre la clinique et le « sous-sol » et parallèlement de s’assurer d’une réelle identité de chacune de ces cellulites. Chaque stade clinique est censé représenter une approche thérapeutique différente.
Approche thérapeutique
En matière de traitement de la cellulite, il faut raisonner en termes de cibles, comme le laser à ses chromophores. La cellulite, en conformité avec nos connaissances actuelles peut-être considérée comme l’association de 3 entités à des degrés divers. A chaque entité correspond une approche thérapeutique (fig.4) qui lui est propre.
Figure 4 : tableau des cibles et traitements de la cellulite
IRFA : INTERET DANS LA CELLULITE
Restructuration du derme
Le rayonnement IRFA de courte longueur d’onde, entre 630 et 800 nm, a un effet stimulant sur les fibroblastes, sur la production de collagène et sur la reproduction cellulaire. Son action vasodilatatrice augmente l’oxygénation cellulaire et le métabolisme local.
Cette néocollagénèse (10) associée à la régénération naturelle progressive de la peau expliquent son activité de remodelage. La peau est plus tonique et l’aspect de peau d’orange est diminué.
Restaurer la microcirculation locale
Ce rayonnement a une action biochimique (12) sur le transit des ions K et Na à travers les membranes cellulaires ; il provoque une production accrue de prostaglandines, la formation d’ATP et la stimulation de l’oxydoréduction des principaux systèmes enzymatiques de la biosynthèse. Ceci a comme conséquence une perméabilité accrue des membranes cellulaires et l’accroissement des échanges métaboliques des cellules.
Parallèlement, son effet thermique dilatateur augmente le flux sanguin (fig.6) et intensifie les échanges extra-intra vasculaires.Figure 6 : tableau des modifications du flux sanguin selon la profondeur tissulaire
La lipolyse
Les IRFA activent la lipolyse par 2 mécanismes : par la chaleur ils activent le métabolisme du tissu graisseux et donc stimulent la lipolyse. D’autre part, leur effet thermique bloque l’action lipogénétique (11) de l’insuline sur les récepteurs α.
Ils semblent également avoir la propriété, pour des longueurs d’onde entre 800 et 900 nm, d’activer les récepteurs β-3 adrénergiques (fig.5) qui favorisent la lipolyse par augmentation de l’AMPc (Adénosine mono phosphate cyclique).
Figure 5 : les récepteurs béta et alpha de l’adipocytes
Les effets thérapeutiques des IRFA, dans une optique purement lipolytique ou adipolytique, peuvent être potentialisés par la combinaison d’autres principes actifs. C’est un concept thérapeutique centré sur les IRFA dont sont satellites : les courants musculaires de Kotz, les Ultrasons de basse fréquence et les injections hypo-osmolaires.
Les études menées en MO et en ME par JL Morel (13, 14) nous ont clairement démontré la plus grande efficacité de la combinaison de différents principes thérapeutiques. Les injections hypo-osmolaires vont potentialiser la lipolyse ou plutôt l’adipolyse.
Les ultrasons permettent, par leur action lymphagogue, de drainer les œdèmes (15) et les ecchymoses éventuelles. Ils participent également, par le phénomène de cavitation, à l’éclatement adipocytaire.
Les courants musculaires sont des courants très bien supportés qui stimulent très efficacement les fibres musculaires à proximité de la zone à traiter. Ils interviennent pour sculpter le corps dans un premier temps, mais surtout pour participer au catabolisme des triglycérides. En effet les triglycérides, après l’adipocitolyse, se retrouvent dans le secteur interstitiel.
Leur destin peut prendre 4 voies selon l’efficacité de leurs prédateurs potentiels :
- si rien n’est fait ils sont recaptés par les adipocytes.
- les lymphangions lymphatiques vont s’étirer pour leur offrir un hébergement qui les conduira via le canal thoracique dans la veine cave supérieure.
- les triglycérides ayant un poids moléculaire trop élevé ne peuvent pas passer dans la microcirculation via les capillaires. La lécithine peut parfois intervenir en hydrolysant les triglycérides. Mais cela est soumis à des conditions particulières.
- le muscle stimulé, qui a besoin d’énergie, va en chercher à proximité. Les acides gras (hydrolyse des triglycérides) étant un excellent précurseur d’énergie vont être précipités dans le cycle de l’acide citrique où ils seront transformés (fig.7) en pyruvates et lactates, métabolites qui serviront de combustible préférentiel aux muscles qui se contractent à proximité : les acides gras libérés sont ainsi consommés par la contraction musculaire.
Figure 7 : utilisation des triglycérides par le muscle
ETUDE OBSERVATIONNELLE
Nous nous sommes intéressés à l’action des différents principes thérapeutiques cités ci-dessus ; IRFA et courant musculaire (1 / semaine) – injection de soluté hypo-osmolaire et ultrasons 1 fois toutes les 2 semaines.
On a mené en 2006 (16) une étude observationnelle multicentrique (13 centres) portant sur 1009 patients présentant une cellulite à des degrés divers et suivant des aspects cliniques différents. Le BMI se situait entre 22 and 31 kg/m2 et le poids moyen de 63 kg. L’âge moyen était de 45 ans avec des extrêmes à 19 et 71 ans. Le traitement est réalisé une fois / semaine pendant 12 semaines à raison de 60 mn par séance.
Les critères d’analyse retenus sont : la périmètrie, la photographie, le score de l’aspect de la peau d’orange, l’échographie, la fiche qualité de vie des patientes, les incidences thérapeutiques.
Au niveau des résultats
– Les résultats périmétriques montrent une diminution significative de tous les périmètres :
– de 4 à 11 cm pour la région abdominale,
– de 2 à 8 cm pour les cuisses,
– et de 1 à 4 cm pour les genoux.
Pour les bras la diminution varie de 1 à 2 cm.
L’aspect clinique de peau d’orange a sensiblement régressé par le traitement, avec une réduction sensible des stades 3 et 2 et une augmentation des stades 1 témoignant de l’impact sur la tonicité cutanée et sur l’aspect de peau d’orange du traitement.
Les images échographiques montrent une réduction significative de l’épaisseur de l’hypoderme qui varie de 30 à 60 % de l’épaisseur de l’hypoderme. Les photographies confirment les résultats (photos 1 et 2) :
Photo 1 : Patiente à J0Photo 2 : Patiente à J 95
DISCUSSION
Cette étude multicentrique sur plus de 1000 patients nous apporte, malgré certains biais méthodologiques, des éléments de réflexion :
- il est rare de mener une étude sur le traitement de la cellulite avec une cohorte si importante, qui devient statistiquement très intéressante.
- l’association des principes thérapeutiques confirme les études faites en ME et en MO démontrant la plus grande pertinence des combinaisons thérapeutiques.
- la multiplication des localisations de traitement dans une même séance nous permet de sculpter le corps dans son ensemble.
- l’absence d’effets secondaires graves sur un nombre très élevé de patients semble suggérer l’innocuité de ce traitement.
- enfin l’amélioration de l’aspect de peau d’orange et de relâchement cutané, qui devient une demande de plus en plus fréquente, est IRFA dépendante. Plus les séances d’IRFA sont nombreuses, plus la peau devient tonique
- comme tout acte thérapeutique visant la cellulite, la rémanence dans le temps est difficile à prévoir.
Les résultats à plus de 18 mois des patientes revues, moyennant une hygiène de vie adaptée, confirment le maintien du résultat. Une étude allemande, randomisée, publiée dans German Medical Science en 2006 , sur l’intérêt des IRFA ( 17 ) dans un concept d’amaigrissement chez 40 patientes obèses ayant une BMI entre 30 et 40 comparant 2 groupes faisant un travail ergonomique sur vélo (3 / semaine pendant 4 semaines) associé ou non à la présence d’IRFA pendant les séances de pédalage . Les résultats sont très impressionnants.
Le groupe témoin n’a pas de perte de poids et une diminution des circonférences totales (hanches et cuisses) de l’ordre de 1.8 cm. Le groupe IRFA a une perte de poids de 1.9 kg et surtout une perte centimétrique de l’ordre de 8 cm ; soit plus de 400 % par rapport au groupe témoin. Dans ce même groupe on constate, au niveau des constantes biologiques, une légère chute de l’insuline, du cholesterol et des triglycérides et une baisse modérée de la leptine (augmentation modérée dans le groupe témoin). Cette étude confirme la puissance lipolytique des IRFA seuls.
CONCLUSION
L’efficacité des IRFA sur l’aspect cutané et sur l’amélioration de la microcirculation basée sur des preuves scientifiques, confirmée dans notre expérience, est validée par cette étude.
L’association IRFA, US, courants musculaires de Kotz et injections de soluté hypo-osmolaire , présentent un intérêt réel dans l’adipocytolyse et la lipolyse.
Le traitement médical de la cellulite par l’association de principes thérapeutiques combinés est à poursuivre et il est souhaitable que nous engagions une réflexion dans ce sens, sur l’opportunité des meilleures associations et sur l’utilisation optimale de ces traitements.
Les 2 impératifs efficacité et sécurité de l’approche thérapeutique de la cellulite doivent s’appuyer sur la réalisation de nouvelles études. Le traitement de la cellulite a un potentiel de perfectibilité qu’il nous appartient de développer.
Enfin il ne faut pas non plus négliger la lumière attendue et espérée d’une meilleure connaissance histologique et physiopathologique de la cellulite , dont une des clés est l’hypoderme.
BIBLIOGRAPHIE
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Note du comité de lecture