L’alopécie androgénique (AGA) est la cause la plus fréquente de perte de cheveux chez l’homme et la femme. Observée cliniquement, elle est due à la miniaturisation continuelle des follicules pileux affectés, les follicules pileux dits « dormants« .
Un large éventail de causes a été désigné comme étant à l’origine de ce type de perte de cheveux, bien que les mécanismes précis fassent encore l’objet de recherches. Dans cet article, nous souhaitons présenter le micro-courant (MC), une nouvelle technologie aux résultats prometteurs.
Les causes de l’alopécie androgénique
A – DHT hormonale
La dihydrotestostérone (DHT), qui est un métabolite tissulaire de la testostérone, joue un rôle majeur dans la pathogenèse de l’AGA. Toutefois, les avis des experts sur l’utilité de la DHT dans le diagnostic de ce type d’alopécie sont partagés.
Les différences entre les valeurs moyennes de DHT ne sont pas significatives dans le groupe alopécique et le groupe témoin. L’augmentation des concentrations sériques de DHT n’est pas corrélée à la progression de l’alopécie. Le facteur le plus important est la sensibilité génétiquement déterminée des follicules à la DHT et leurs différentes réactions à la concentration d’androgènes.
B – La génétique
La rapidité ou la lenteur de l’évolution de la calvitie et le type de perte de cheveux semblent être déterminés par les gènes hérités des parents. Ces gènes influencent la sensibilité du cuir chevelu à une hormone appelée dihydrotestostérone (DHT), qui raccourcit la phase de croissance des cheveux. Probablement 63 gènes peuvent jouer un rôle dans la calvitie masculine.
Dans la calvitie féminine, les gènes qui contrôlent la conversion de la testostérone en œstradiol peuvent jouer un rôle et expliquer pourquoi de nombreuses femmes perdent leurs cheveux après la ménopause.
C – Système vasculaire
L’apport sanguin permet aux follicules d’être bien nourris et en bonne santé. La recherche a montré que l’ajout de facteurs de croissance qui stimulent la croissance des vaisseaux sanguins peut contribuer à la vascularisation des follicules pileux, ce qui favorise la croissance des cheveux et augmente la taille des follicules.
La théorie veut également que la tension musculaire au niveau du cuir chevelu puisse contribuer à la chute des cheveux. La théorie est que toute cette tension peut contribuer à la chute des cheveux, ce qui peut être lié à une diminution du flux sanguin et de la circulation. D’où le recours aux massages et aux toxines botuliques.
D – Système nerveux
L’observation clinique suggère que les nerfs périfolliculaires ont des effets nutritionnels et régulateurs sur la croissance, le développement et le cycle physiologique des follicules pileux (FP). L’étude des nerfs sympathiques folliculaires et de leur facteur d’effet nerveux, la norépinéphrine, qui affecte les cellules souches du follicule pileux, révèle les progrès réalisés dans la régulation du système nerveux sympathique, en vue d’une influence positive sur la croissance des cheveux.
De nombreuses données expérimentales ont confirmé la communication réciproque entre les nerfs sympathiques et les cellules souches du follicule pileux, ce qui permet de mieux comprendre les mécanismes de la croissance des cheveux.
2 commentaires
Bonjour,
Ceci est très interessant, avez-vous eu la possibilité de tester l’appareil vous-même ?
Cher collègue, Article très intéressant en plus d’une belle synthèse. Je vous ferais bien intervenir dans l’un de nos Diplômes Universitaires.Si ça vous dit, je suis joignable sur meningaud@me.com Pr Meningaud