Depuis l’Antiquité, le culte de l’apparence et le rêve d’une beauté éternelle ont marqué différentes civilisations. Le génie humain a imaginé et créé depuis des siècles des artifices pour sublimer sa beauté. La médecine esthétique s’adresse également à cette diversité ethnique qui se préoccupe certes de son apparence esthétique et cosmétique mais ne veut pas nécessairement s’identifier aux canons de la beauté occidentale.
Cet article a pour but de partager mon expérience personnelle avec vous et de recueillir des avis d’autres collègues dans l’approche médicale des soins ethno-esthétiques sur l’hexagone et d’apporter un complément d’informations sur les traitements à visée esthétique réalisés au cabinet médical.
RAPPEL PHYSIO-HISTOLOGIQUE SUR LA COULEUR DE LA PEAU
La peau est l’organe le plus étendu de l’organisme ; cet organe a des fonctions multiples, parmi lesquelles : la protection de l’organisme, la perception du milieu extérieur, la régulation thermique… sans oublier la fonction esthétique.
L’épaisseur de la peau varie selon les zones de 0,5 à 3mm, certaines études ont démontré que cette épaisseur de peau est pratiquement identique entre le phototype clair et le phototype très foncé. La résistance à l’étirement de la peau est considérable, sa couleur est très variable, selon l’ethnie, le sexe et le climat. Elle est liée à la répartition en surface de quatre composantes principales : la mélanine (brun), le carotène (jaune-orangé), l’oxyhémoglobine (rouge) et la carboxyhémoglobine (bleu).
La couleur de la peau est liée essentiellement à un pigment, la mélanine, localisée dans des vésicules de la peau les mélanosomes. Le nombre, la taille et la répartition des mélanosomes dans les mélanocytes déterminent la couleur de la peau ; plus les mélanosomes sont gros, plus la peau est foncée. La quantité de mélanine est déterminée par des facteurs ethniques héréditaires. Mais d’autres facteurs peuvent modifier le teint de la peau comme les métissages, l’exposition aux UV d’origine solaire ou artificielle, certaines maladies systémiques ou endocriniennes, la prise de certains médicaments (exemple les corticoïdes, les antipaludéens de synthèse), ou l’application de topiques dermo-cosmétiques.
Le brassage ethnique étant polymorphe et multi varié, il est difficile d’établir une classification liée à la couleur de la peau. Seule la classification clinique de FitzPatrick est admise par tous. Elle est basée sur le phototype et la réaction de la peau aux ultra-violets. D’autres classifications pour définir la couleur de peau ont démontré leurs limites cliniques.
...La suite de ce contenu est réservée aux membres de l'AFME.
Pour voir l'article en entier, connectez-vous >
-
Note du comité de lecture
Un commentaire
bonjour
intéressée par de la radio fréquence, je m’informe : a 76 ans, est-ce efficace? ayant eu de la radiotherapie, je privilégie des soins les moins agressifs.
merci pour votre réponse
cordialement
Marcelle flores