La pratique de la médecine esthétique s’appuie depuis son origine sur des techniques d’injection. Classiquement, ces injections ont de multiples objectifs : comblement et décontraction musculaire pour traiter des modifications de volume, des rides et des ridules, réjuvénation cutanée pour améliorer la qualité de la peau. Toutes ces injections sont réalisées, depuis toujours, au moyen d’un outil sûr, précis et indéfectible : la main. Cependant, les résultats obtenus dépendent en grande partie de la dextérité du praticien et de son expérience. De plus, ces injections, peuvent, par leur répétition ou en cas d’injection de produit épais nécessitant une pression forte sur le piston, entrainer une fatigabilité musculaire réelle pour le praticien.
C’est pour faciliter ce travail qu’ont été conçus des outils d’aide aux injections.
LES DIFFÉRENTS OUTILS D’INJECTION
Le pistolet automatisé :
Il a été mis au point il y a 6 ans pour faciliter les actes de mésothérapie. Avec cet outil, les actes sont plus rapides et moins douloureux pour les patients. Les résultats obtenus ne dépendent aucunement de la dextérité du médecin. Toutes les solutions injectables préparées au cabinet peuvent être ainsi injectées : les produits sont prélevés dans des seringues de 2 à 10ml. Il s’agit, pour le visage, de multivitamines et d’acide hyaluronique additionnés ou non d’autres produits comme le Diméthylaminoéthanol, la procaine, le silicium organique … selon l’indication visée. Il est toujours important de vérifier que les produits utilisés dans les mélanges sont autorisés à l’injection et ne sont pas réservés à un usage topique comme c’est souvent le cas.
Une fois préparée, la seringue est reliée à une aiguille de 30 ou 32 gauges par une tubulure de 15 cm de long. Le dispositif ainsi créé, seringue + aiguille, est fixé sur le pistolet. Le praticien règle la fréquence des injections (maxi 9 coups par seconde), la profondeur (de 1 à 10mm) et le débit. Il est compatible avec toutes les techniques d’injection de mésothérapie, nappage ou micro-papules.
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Note du comité de lecture